Pièces détachées et accessoires moto Honda CB 500 S

Héritière d’une lignée prestigieuse, elle succède à la CBS 450 et s’inscrit dans la continuité de la CB 500 Twin de 1975-1976. Dès ses débuts, ce modèle a marqué les esprits par sa polyvalence, sa robustesse et sa facilité d’accès, séduisant aussi bien les moto-écoles que les motards aguerris. La production débute au Japon avant de s’installer en Italie à partir de 1996, garantissant une qualité d’assemblage fidèle à l’exigence Honda. L’objectif du constructeur était clair : proposer une moto fiable, accessible et agréable à piloter, capable de répondre aux besoins d’un large public, du débutant au motard confirmé. La CB 500 se distingue par un châssis sain, une grande longévité moteur – Honda annonce jusqu’à 300 000 kilomètres – et une simplicité d’entretien qui en fait une compagne idéale pour le quotidien comme pour les longs trajets. L’évolution du modèle est marquée par l’arrivée d’un disque arrière et d’étriers Brembo en 1997, puis par la version S à demi-carénage en 1998, qui accentue son côté routier. La CB 500 S a également été le support de la CB 500 Cup, une coupe de promotion qui a vu passer de nombreux futurs champions. Pour ceux qui souhaitent entretenir ou personnaliser leur machine, une large sélection d’accessoires et pièces moto est disponible, permettant de prolonger la vie de cette routière emblématique. Même après l’arrêt de la production en raison des normes Euro 2, la CB 500 S continue d’inspirer les versions récentes comme la CB 500 Hornet, preuve de son succès durable. Pour mieux comprendre ce qui fait la force de ce modèle, il est temps de s’intéresser à ses caractéristiques techniques.

 

La Honda repose sur un châssis reconnu pour sa stabilité et sa maniabilité, offrant une prise en main immédiate et rassurante. Son moteur bicylindre en ligne, pétillant et endurant, développe 58 chevaux et 4,7 m/kg de couple sur la version d’origine, tandis que la génération conforme au permis A2 propose 44 chevaux et 4,4 m/kg. Ce bloc moteur se distingue par sa fiabilité et sa capacité à encaisser de gros kilométrages, avec un entretien réduit grâce à un contrôle du jeu aux soupapes tous les 48 000 kilomètres. Le freinage évolue en 1997 avec l’adoption d’un disque arrière et d’étriers Brembo, remplaçant le tambour et les étriers Nissin des premiers millésimes, pour une sécurité accrue. La version S, apparue en 1998, se dote d’un demi-carénage qui améliore la protection au vent et le confort sur route. La position de conduite naturelle, la selle à 775 mm et le poids contenu de 173 kg à sec rendent ce modèle accessible à tous les gabarits. Le tableau de bord, d’abord composé de deux compteurs ronds et d’une jauge de température d’eau, évolue vers un affichage numérique sur les versions récentes. Les équipements de série privilégient la simplicité, mais il est possible d’ajouter de nombreux accessoires pour adapter la moto à ses besoins. La CB 500 S s’adapte ainsi à tous les usages, du quotidien à la balade, en passant par la piste avec la CB 500 Cup. Passons maintenant à l’expérience des motards et à l’usage de ce modèle au quotidien.

 

Au fil des années, la Honda CB 500 S a su conquérir un public varié grâce à sa polyvalence et sa fiabilité. Elle est souvent décrite comme un compromis parfait entre performance, confort et coût d’entretien. Les motards saluent unanimement la facilité de prise en main, la position de conduite naturelle et la hauteur de selle accessible, qui en font une moto idéale pour les débutants comme pour les plus expérimentés. Sa maniabilité en ville, combinée à une stabilité exemplaire sur route, permet de l’utiliser au quotidien sans appréhension, même pour ceux qui viennent de passer le permis A2. Sa présence massive dans les moto-écoles et chez les coursiers témoigne de sa robustesse et de son entretien simplifié. C’est une moto pensée pour durer, capable d’aligner des centaines de milliers de kilomètres avec un simple respect du carnet d’entretien. Le moteur bicylindre est apprécié pour sa vivacité et sa capacité à encaisser de gros kilométrages sans faillir, tandis que le châssis sain permet d’enchaîner les virages en toute confiance. Les retours soulignent également la douceur de la boîte de vitesses et la fiabilité générale, qui rassurent au quotidien. Certains utilisateurs regrettent l’absence de jauge à essence sur les premiers modèles et le manque de protection au vent sur la version standard, vite corrigé par le demi-carénage de la S. La CB 500 Cup a permis à de nombreux pilotes de découvrir le plaisir de la piste, renforçant l’image sportive du modèle. Les versions récentes, bien que jugées plus aseptisées, offrent une accessibilité accrue grâce à leur compatibilité avec le permis A2 et une instrumentation modernisée. Que ce soit pour apprendre, voyager ou simplement se faire plaisir, la CB 500 S reste une valeur sûre, plébiscitée pour sa simplicité, sa robustesse et son caractère attachant. Les motards, qu’ils soient nostalgiques ou nouveaux propriétaires, partagent le même enthousiasme pour cette routière emblématique.

 

Pour ceux qui souhaitent aller plus loin, la fiche des caractéristiques techniques permet de faire le point sur les données essentielles :

• Permis requis : Permis A2 pour la génération récente (bridées à 35 kW), permis correspondant à la puissance pour l’ancienne
• Cylindrée : 499 cm³
• Type de moteur : Bicylindre parallèle, 4 temps, refroidissement liquide, double arbre à cames en tête (DOHC), 8 soupapes
• Puissance et couple moteur : anciennes générations : 58 ch à 9 500 tr/min / 4,7 mkg à 8 000 tr/min ; version A2 : 47,5 ch à 8 600 tr/min / 4,4 mkg à 6 500 tr/min
• Poids (vide & plein) : 173 kg à sec, environ 190 kg tous pleins faits
• Hauteur de selle : 775 mm
• Consommation moyenne : 4,5 L/100 km, variable selon le style de conduite
• Autonomie estimée : 300 km
• Capacité réservoir : 18 litres
• Vitesse maximale : 180 km/h
• Type de transmission : boîte manuelle à 6 rapports, transmission secondaire par chaîne
• Freinage : Disque arrière et étriers Brembo à partir de 1997, tambour et étrier Nissin à l’avant sur les premiers modèles
• Entretien et coût d’usage : Entretien simple et économique, jeu aux soupapes tous les 48 000 km ; moteur conçu pour dépasser 300 000 km avec un entretien régulier ; coût des pièces et assurance très abordable, idéal pour les jeunes permis