Pièces détachées et accessoires moto Ducati 1100 Hypermotard Evo SP Corse

Ce modèle, commercialisé en 2012, se distingue par son coloris Corse exclusif, clin d’œil appuyé à la division racing de la marque. Dès sa sortie, il attire l’œil par sa décoration bicolore rouge, blanc et noir, et par son style agressif qui ne laisse aucun doute sur ses intentions. Issue de l’évolution du HM 1100 Evo, cette version SP Corse bénéficie d’améliorations notables, comme des roues Marchesini forgées, un freinage Brembo haut de gamme hérité de la superbike 1198, et l’intégration du système d’acquisition de données DDA, autant d’éléments qui renforcent son ADN de pistarde. Ce supermotard a été assemblé en Italie, dans la plus pure tradition Ducati, avec un soin particulier apporté à chaque composant. Les passionnés de personnalisation peuvent compter sur un vaste choix d’accessoires et pièces moto pour adapter leur machine à leur style de pilotage ou à leurs envies esthétiques. La SP Corse se démarque par une garde au sol accrue, un guidon relevé de 20 mm, des cale-pieds à fort grip et des suspensions rehaussées, autant d’atouts pour une utilisation sportive et engagée. Son moteur 1100 cm³ coupleux et rugueux, associé à des pièces en carbone et à des jantes ultra légères, en fait une moto exigeante, réservée aux pilotes expérimentés et à ceux qui recherchent une expérience de conduite intense. La Ducati Hypermotard Evo SP Corse a marqué la fin d’une génération, avant d’être remplacée dès 2013 par la HM 821 Hypermotard SP. Son caractère exclusif, son tempérament sportif et son équipement embarqué en font une référence pour les amateurs de sensations fortes et de modèles rares. Pour mieux comprendre ce qui fait la spécificité de cette moto, il est temps de s’intéresser à ses caractéristiques techniques.

 

La Ducati repose sur un châssis treillis tubulaire en acier, gage de rigidité et de légèreté, qui participe à la précision de conduite recherchée par les motards sportifs. À l’avant, la fourche téléhydraulique inversée Marzocchi de 50 mm de diamètre, entièrement réglable, offre un débattement de 195 mm, idéale pour absorber les irrégularités et garantir une stabilité optimale lors des freinages appuyés. L’arrière est confié à un mono-amortisseur Öhlins, avec un débattement de 156 mm, pour une motricité exemplaire à la sortie des virages. Les jantes Marchesini forgées, ultra légères, contribuent à la vivacité de la moto et à la réduction du poids non suspendu. Le freinage est assuré par deux disques avant de 305 mm à fixation radiale, mordus par des étriers 4 pistons, et un disque arrière de 245 mm avec étrier 2 pistons, pour un mordant et une puissance dignes d’une machine de course. Le moteur bicylindre en L à 90°, 4 temps, injection de 45 mm, refroidi par air, développe 95 chevaux à 7 500 tr/min et un couple de 10,50 mkg à 5 750 tr/min. Ce bloc, réputé pour son caractère, est associé à une boîte à 6 rapports et une transmission secondaire par chaîne, pour des accélérations franches et une gestion optimale de la puissance. La selle perchée à 875 mm et le réservoir de 12,40 litres soulignent la vocation sportive du modèle, tandis que le système d’acquisition de données DDA permet aux pilotes de suivre et d’analyser leurs performances. Les pneus Pirelli Diablo Supercorsa SP, montés d’origine, assurent un grip maximal sur route comme sur circuit. Avant de détailler les ressentis des motards au quotidien, intéressons-nous à l’usage réel et aux avis sur cette machine d’exception.

 

Au quotidien, la Ducati 1100 Hypermotard Evo SP Corse s’adresse clairement aux motards expérimentés en quête d’adrénaline. Les retours des utilisateurs mettent en avant une expérience de pilotage très sportive, avec une efficacité accrue grâce à la garde au sol supérieure, au guidon rehaussé et aux cale-pieds à fort grip. Le freinage Brembo puissant et les jantes Marchesini ultra légères sont particulièrement appréciés pour leur contribution à la maniabilité et à la sécurité, aussi bien sur route que lors de journées piste. Le caractère du moteur, à la fois coupleux et rugueux, séduit les amateurs de sensations fortes, tout comme la présence de pièces en carbone et du système DDA pour les férus de technologie. Parmi les points forts, on retrouve l’esthétique marquante, l’équipement embarqué et la possibilité de personnalisation via les accessoires racing. Cependant, certains motards relèvent des points faibles, comme la hauteur de selle élevée qui peut intimider, un tarif conséquent et le souhait d’un moteur desmoquattro pour encore plus de sportivité. L’usage quotidien de ce modèle reste réservé à ceux qui disposent d’un budget important et d’une solide expérience, car la moto demande de l’engagement et ne fait aucun compromis sur le confort ou l’accessibilité. Ce modèle, produit en 2012 et remplacé dès l’année suivante, conserve une aura particulière auprès des passionnés de supermotards sportifs. Il est perçu comme un véritable objet de passion, taillé pour la performance et l’exclusivité, et continue de séduire ceux qui recherchent une machine au tempérament affirmé.

 

Pour ceux qui souhaitent aller à l’essentiel, voici les principales caractéristiques techniques à retenir.

• Permis requis : Permis A (moto toutes cylindrées)
• Cylindrée : 1 078 cm³ (alésage x course : 98 x 71,5 mm)
• Type de moteur : Bicylindre en L à 90°, 4 temps, injection Ø 45 mm, refroidissement par air, 1 ACT desmodromique, 2 soupapes par cylindre
• Puissance et couple moteur : 95 ch (70 kW) à 7 500 tr/min, 10,5 mkg (103 Nm) à 5 750 tr/min
• Poids (vide & plein) : 171 kg à sec et environ 200 kg en ordre de marche
• Hauteur de selle : 875 mm
• Consommation moyenne : Environ 5,5 à 6,5 L/100 km selon usage et conduite
• Autonomie estimée : Entre 190 et 220 km en moyenne
• Capacité réservoir : 12,40 litres
• Vitesse maximale : Environ 220 km/h
• Type de transmission : Boîte à 6 rapports, secondaire par chaîne
• Freinage : Avant : 2 disques Ø 305 mm, fixation radiale, étrier 4 pistons ; Arrière : 1 disque Ø 245 mm, étrier 2 pistons
• Entretien et coût d'usage : Vidange moteur : tous les 12 000 km ou 12 mois ; contrôle du jeu aux soupapes (desmo) : tous les 12 000 km ; chaîne, pneus et embrayage à surveiller fréquemment si usage sportif